mercredi 27 avril 2011

Comédien Ringalor (6) et la productrice


Quand la beauté fait perdre la tête à Ringalor, il prend ses jambes à son cou et se tire vite fait. Courageux, mais pas trop, il préfère envoyer sa doublure -Wagner- passer l'audition.

Comédien, oui !

Tomber sous le charme, non !

Surtout que cette productrice a comme un léger petit défaut qui la rend plus irrésistible encore. . .



                     

mercredi 13 avril 2011

Comédien Ringalor (5) et le producteur

Un producteur de théâtre ou de cinéma n'est pas un homme comme les autres. Il maîtrise un langage particulier. Il dégage une aura, comment dire. . ., mauvaise. Le comédien doit apprendre à composer avec. Il ne doit pas avoir la nausée. Il doit aller faire pipi avant de passer une audition et pas pendant. . .
Les producteurs sont méchants, très méchants, excepté les producteurs de vin et de whisky.
Ringalor vous dira tout sur l'art d'encaisser les coups. Tous les coups ! Suivez ses précieux conseils . . .



                  

mercredi 6 avril 2011

Comédien Ringalor (4) Le trac


Certains artistes ont plus peur de monter sur scène que d'aller chez le dentiste. Moi j'ai la trouille, la frousse, les cocottes gelées quand je monte sur la chaise du dentiste ; c'est vous dire à quel point point j'ai peur d'entrer en scène. . .





                     

samedi 2 avril 2011

Deux heures . . .

Tout se joue en deux heures. La vie et la vie, ou la vie et la mort d'un spectacle . . .
C'est ainsi. Le destin n'a rien à voir, ni Dieu (d'ailleurs s'il existait, je crois qu'il nous aurait acheté), ni le Joker, qui s'occupe de maltraiter le présent pour que l'avenir soit incertain. . .
Toute une équipe (Thérèse, Daniel, Anaïs, Xavier, Jean-Pierre et Patrick) travaille pendant un an et remet sur le plateau sa folie, son jeu, sa déraison, ensuite c'est aux autres – ceux qui achètent – de se mouiller ou de se mettre à table pour faire vivre « La Traviata revisitée . . . »
Quoi ! Vous n'êtes que quatre sur scène ! Et que faites-vous des choeurs et de l'orchestre ?
Et bien, nous les avons laissés en coulisse à la Monnaie. Ils sont mieux payés là-bas.
« Entre nous, ils sont tellement habitués à leurs petites habitudes qu'ils ralentissent la créativité. Laissons-les entre-eux. Ils ont une meilleure buvette à la Monnaie de Bruxelles ! »
Deux heures . . .
On verra bien.

(Photo Xavier Flabat)